Le coup de force du nommé Elundu Onana raconté plus haut, l'interdiction le 9 février dernier du Colloque des Camerounais de l'extérieur, les déclarations musclées du président camerounais contre l'U.P.C. lors de son récent séjour à Paris, l'arrestation arbitraire à Douala du Docteur J.-P. Sendé, etc., que de signes tendant à montrer que Paris et Yaoundé ont décidé d'adopter de concert la manière forte contre l'opposition camerounaise ! En somme l'alignement sur le modèle franco-gabonais de coopération.

Voilà du moins les choses remises officiellement dans l'ordre giscardien.

Répétons donc ce que nous avons toujours dit ici : les oppositions africaines ont bien tort de rester dispersées; à l'évidence, elles n'arriveront à rien ainsi face à des gouvernements qui, eux, se concertent constamment, appliquent une stratégie commune, servent les mêmes intérêts, obéissent aux mêmes raisons d'Etat.

P.N.-P.A.