© Peuples Noirs Peuples Africains no. 23 (1981) 120-128



L'IMAGE DE L'HOMME NOIR DANS LE NOUVEAU ROMAN:

Les exemples d'Alain Robbe-Grillet et de Michel Butor

R. O. ELAHO

« Chez les Blancs, au sens propre, l'esclave
noir fait tache... Et puis, est-ce bien un
homme ? ou un animal évolué ? Le Juif,
lui-même, par le baptême devient chrétien;
sa " judéité " est une qualité spirituelle qu'il
peut quitter; le Noir ne change pas de
peau.
»
François Fontette (Le Racisme)

Pour ceux qui connaissent l'histoire du Nouveau Roman en France, il paraîtrait sans doute à première vue étrange de parler de l'image du Noir à propos de ce mouvement littéraire.[1]

D'abord le Nouveau Roman est généralement considéré comme n'ayant rien à voir avec l'engagement. Comme l'affirme un critique contemporain, le langage qu'emploient les Nouveaux Romanciers dans leurs œuvres est [PAGE 121] un langage «chimiquement purifié».[2] La prétendue absence de toute forme de signification et d'engagement dans le Nouveau Roman est bien soulignée par André Frossard avec un certain mépris : « Il est évident que ce qui est important dans le roman français contemporain, ce n'est pas l'histoire, ce n'est pas l'intrigue; ce n'est pas l'amour; ce n'est pas la vie; ce n'est pas la mort; ce ne sont pas les personnages; ni les situations, ni les choses, mais la Technique du romancier ».[3] En un mot, le Nouveau Roman, c'est l'Art pour l'Art.

Ces vues sur le Nouveau Roman ne sont pas sans fondement aussi arbitraires qu'elles puissent paraître. En effet depuis l'avènement du Nouveau Roman dans les années 50, les Nouveaux Romanciers – Miche Butor, Alain Robbe-Grillet, Claude Simon, Robert Pinget et Nathalie Sarraute entre autres - n'ont cessé d'expliquer dans leurs écrits théoriques leurs idées sur le roman. Ils refusent tous, bien qu'à des degrés différents, l'engagement sartrien selon lequel l'écrivain doit « concourir à produire certains changements dans la société qui l'entoure ».[4] D'après Robbe-Grillet, « le seul engagement possible, pour l'écrivain, c'est la littérature ».[5] Pour sa part, Michel Butor affirme que « le pouvoir politique du roman est extrêmement limité ».[6] Malgré ces déclarations souvent dogmatiques et polémiques, une lecture attentive des romans de ces écrivains révèle que les Nouveaux Romanciers, eux aussi, comme tout romancier d'ailleurs, ont « quelque chose » à dire. Ce qui les distingue d'autres romanciers c'est la manière de le dire. Après les premiers débats sur la nouveauté ou non des techniques romanesques utilisées par les Nouveaux Romanciers, il est temps d'examiner de près la signification (ou les significations) de leurs œuvres.

Si Alain Robbe-Grillet a été amené à un certain moment à considérer le personnage et l'histoire comme « des [PAGE 122] notions périmées »,[7] ce n'est pas qu'il croie vraiment qu'il est possible d'écrire un roman sans ces éléments importants. Ce qu'il récuse, c'est le traitement de ces aspects du roman par les romanciers « traditionnels » comme Balzac et ses imitateurs de nos jours. Il serait donc plus juste de dire qu'il existe des personnages et des histoires dans les romans de Robbe-Grillet et de Butor. L'homme noir est l'un des personnages importants décrits dans leurs romans.

Nous porterons notre attention sur La Jalousie d'Alain Robbe-Grillet et L'Emploi du temps de Michel Butor – publiés respectivement en 1957 et 1956 chez le même éditeur, Jérôme Lindon, aux Editions de Minuit. Voyons d'abord La Jalousie. Depuis sa parution, ce roman s'est prêté à une multiplicité d'interprétations par les critiques littéraires. Les uns le voient comme une tentative laborieuse et futile de description du mécanisme de la jalousie, ou encore comme un simple formalisme littéraire ou jeu intellectuel.[8] Les autres considèrent le roman comme l'histoire banale d'un mari jaloux qui se croit trompé par sa femme qui s'appelle A...[9] Ce n'est que récemment qu'un critique marxiste, Jacques Leenhardt, a attiré attention sur l'aspect colonial du roman, le considérant comme la description du colonialisme français en Afrique à un certain moment historique.[10]

De toutes les interprétations, celle de Leenhardt a été la moins prise au sérieux par les critiques – adversaires et admirateurs – de Robbe-Grillet. Et pour cause ! Comment un écrivain comme Robbe-Grillet qui a « souvent déclaré que l'artiste doit cesser de craindre "l'art pour l'art" comme le pire des maux »[11] peut-il écrire un roman ayant comme sujet le colonialisme français ? Pour notre part, nous irons même jusqu'à affirmer que La Jalousie est par excellence et avant tout une description des préjugés raciaux des Blancs envers les Noirs. L'homme [PAGE 123] noir est présenté dans le roman comme un être inférieur, un sous-homme

Pour bien comprendre l'image de l'homme noir dans le roman, il importe de noter que les personnages ici sont classés en deux groupes opposés : les Blancs d'un côté et les Noirs de l'autre côté. A ces deux camps correspondent les rapports maîtres-serviteurs, oppresseurs-opprimés. Toujours est-il que les Blancs sont les propriétaires de terres et de plantations de bananes. Par contre, les travaux sales et crasseux sont réservés aux Noirs : ils sont chauffeurs, cuisiniers, boys, ouvriers.

Il est évident que dans une telle structure sociale où les Blancs sont les employeurs de main-d'œuvre et les Noirs des travailleurs, ces derniers ne sont pas respectés. Par exemple, A... la femme du mari jaloux, a l'habitude de brutaliser et de donner des ordres à son boy noir : « On entend, venant par sa porte entrebâillée, la voix de A... ( ... ) qui donne des ordres pour le repas du soir » (p. 16). De même son mari se moque de l'analphabétisme du boy : « Madame, elle dit d'apporter la glace, annonce-t-il avec le ton chantant des Noirs, qui détache certaines syllabes en les accentuant d'une façon excessive... » (p. 50). On a là le phénomène bien connu qui consiste à mépriser tous ceux qui ne parlent pas bien la langue du pays colonisateur. Le français est ainsi considéré comme la langue que tout le monde doit parler – et bien parler.

Les Noirs sont aussi considérés comme des gens irréfléchis et peu intelligents. Le mari jaloux dénonce l'imprudence de Franck, un autre Blanc, qui a confié ses camions aux chauffeurs noirs : « il a bien tort de vouloir confier des camions modernes aux chauffeurs noirs, qui les démoliront tout aussi vite, sinon plus » (p. 25). Bien que Franck ne soit pas tout à fait d'accord avec l'opinion du jaloux, sa réponse montre que lui aussi est raciste : « il existe des conducteurs sérieux, même parmi les Noirs », (p. 25, c'est nous qui soulignons).

C'est Franck d'ailleurs qui pousse le racisme jusqu'au domaine du social. Il refuse la fréquentation des Noirs par les Blancs, les deux races selon lui ne doivent pas avoir des rapports conjugaux. Il ne comprend pas pourquoi certains Blancs s'obstinent à avoir des rapports sexuels avec les femmes noires : « Quand même coucher avec les nègres » (p. 194). Il est à noter que sur ce point, A... qui est [PAGE 124] l'amante supposée de Franck, ne voit rien de scandaleux en cela. Il serait intéressant de savoir si elle-même accepterait de coucher avec les nègres.

En lisant La Jalousie, on a même l'impression que les Noirs sont réduits aux objets (inanimés). On a beaucoup écrit sur l'importance que Robbe-Grillet attache à la description des objets dans ses romans.[12] Cependant il est important de noter que c'est seulement les Noirs – pas les Blancs – qui sont traités comme des objets. Les personnages blancs dans le roman sont présentés comme des individus ayant droit à leur personnalité propre. Mais on dirait que les Noirs ici n'ont aucun droit à une vie individuelle, à une personnalité autonome. Ils sont présentés en collectivité comme « chauffeurs », « domestiques », et « indigènes ». Après tout, ils ont tous la même gueule! Ils sont le bas peuple, « des serviteurs trop nombreux et mal dirigés » (p. 17). Les Noirs ont des réflexes conditionnés et ils agissent comme des robots : « comme tous les serviteurs indigènes, ce boy est en outre habitué à ne jamais attendre de réponse, lorsqu'il a posé une question » (p. 176). Leurs comportements sont faciles à prédire : « le boy entre en scène, suivant son itinéraire familier. Six pas en arrière, un deuxième indigène lui succède, vêtu d'un short et d'un tricot de corps, pieds nus, coiffé d'un vieux chapeau mou » (p. 177). Ils ne sont bons que pour chanter leurs chants indigènes « aux paroles incompréhensibles ou même sans paroles » (p. 99). Vu le statut d'objets donné aux Noirs, leurs noms n'ont plus d'importance. Ils n'ont même pas droit aux initiales : « il y a un homme » accroupi c'est un indigène (p. 37); et encore : « c'était un noir en short » (p. 53).

On voit de tout ce qui précède que l'image de l'homme noir dans La Jalousie de Robbe-Grillet est celle d'un être dépossédé et opprimé. Il est méprisé et considéré comme inférieur à l'homme blanc.

Dans l'Emploi du temps de Michel Butor[13] nous avons aussi une image en grande partie négative de l'homme noir. En grande partie car, comme on verra plus loin, [PAGE 125] tout n'est pas négatif dans ce roman. Les similarités dans la présentation du Noir ici comme chez Robbe-Grillet ne sont nullement surprenantes étant donné que les deux romanciers ont écrit pendant la même époque. On peut donc dire qu'ils ont à faire à la même réalité sociale et historique.

Comme dans le roman de Robbe-Grillet, l'histoire de l'Emploi du temps est simple. Il s'agit de l'emploi du temps d'un jeune homme d'affaires français nommé Jacques Revel et qui est en séjour de douze mois en Angleterre – plus précisément dans la ville industrielle de Bleston que beaucoup de critiques ont reconnue comme Manchester. C'est là qu'il a rencontré l'homme noir qui s'appelle Horace Buck. Comme les Noirs peints dans La Jalousie, Buck est un travailleur pauvre, un travailleur immigré qui est employé dans une usine de textile à Bleston. Comme il a dit à Jacques Revel : « Il y en a des nègres à Bleston, il y en a beaucoup d'autres que moi, surtout quand on va un peu plus au nord; mais il n'y en a pas qui soient de mon pays vraiment; ils viennent tous de la Sierra Leone... » (pp. 35-36).

Bien qu'il soit nommé (on sait l'importance que les Africains attachent à leurs noms), Horace Buck ne gagne rien de ce nom qu'on lui a collé. Son nom de famille n'ajoute rien de positif à sa personnalité. En effet, « Buck» en anglais est le nom d'un animal – le Cerf. Rien d'étonnant donc que la description de Buck par Jacques Revel soit méprisante. Il est présenté comme un homme laid à la peau « semblable à du cuir mince depuis longtemps déverni » (p. 33). On parle aussi de « sa main tannée de nègre » (p. 138). On connaît le vieux mythe qui consiste à définir le Noir par la couleur de sa peau, la structure de son visage et la texture de ses cheveux. Comme dans La Jalousie de Robbe-Grillet, l'analphabétisme et l'accent médiocre de Buck n'échappent pas à l'attention de Revel, le Français : « Tous ses mots étaient un peu déformés, comme assombris, mais il les détachait avec une telle lenteur, de sa voix rouillée, que j'avais le temps de les identifier » (p. 33).

Les Noirs sont présentés comme les auteurs de toutes sortes de vices et de crimes. La prostitution et l'alcool sont considérés comme les plus grandes faiblesses des Noirs. [PAGE 126] Toujours avec sa bouteille de rhum, Buck s'entoure de femmes de toutes sortes : Mary, Jessie, Flossie, Minnie, etc. on apprend que ce sont les Noirs « qui mettent en perpétuel danger la vertu des filles » (p. 155). Dans le café, le serveur blanc insulte et méprise Buck parce que celui-ci a osé demander deux verres de bière supplémentaires pour lui-même et pour son « ami » Revel. Contrarié par l'attitude du serveur qu'il a reconnue comme raciste, Buck pose à Revel cette question révélatrice : « Eh bien, si c'était vous qui les lui aviez demandés, croyez-vous qu'il vous aurait répondu comme ça... ? » (p. 139).

Pour les Blancs, les Noirs sont aussi des hommes de violence. Les Blancs n'hésitent pas à faire intervenir la police quand il y a le moindre désaccord entre eux et les Noirs, comme le fait souvent la serveuse anglaise dans une boîte de nuit (p. 140). Les Blancs ont toujours tendance à exagérer les crimes commis par les Noirs. Par exemple, Madame Grosvenor brandit avec indignation devant Horace Buck un journal qui relate un meurtre supposé avoir été commis par un « nègre » : « Elle voue tous ces démons noirs au même enfer, à la même potence, ne parvenant pas à comprendre pourquoi le gouvernement de sa Majesté laisse les ports de l'île ouverts à ces fauves à figure à peine humaine, aux instincts violents toujours prêts à se déchaîner... » (p. 155). On voit réapparaître ici l'image de l'homme noir réduit à l'état de bestialité.

Il faut souligner cependant que l'image du Noir dans l'Emploi du temps n'est pas entièrement négative. Le côté « bon nègre » d'Horace Buck est aussi présenté ici. Horace Buck c'est l'homme chaleureux, gentil et généreux. Pendant tout le séjour du Français Jacques Revel à la ville « hostile » et « mystérieuse » de Bleston, Buck fut son compagnon le plus fidèle. Bien qu'il ne soit pas riche, Buck a souvent payé à boire au Français. Il a même invité Revel de venir dîner chez lui. De l'aveu de Revel lui-même, Buck « était le seul habitant de Bleston à m'avoir introduit dans sa maison » (p. 47). C'est Buck aussi qui lui a montré la ville et qui lui a trouvé un bon appartement. On peut même dire que Revel doit toute son existence dans cette ville à Horace Buck : « Je crois... qu'il sait... qu'il m'a sauvé pour ainsi dire la vie, qu'il a sauvé en moi cette conscience en lui tellement opprimée, cette conscience qui est malade et encrassée mais qui subsiste et [PAGE 127] qui cherche maintenant son chemin vers la guérison et le jour » (p. 161).

En dépit du service que Buck lui a rendu, Jacques Revel avait toujours des préjugés raciaux à son égard. Il interprétait la bonté et la générosité de Buck comme des signes de faiblesse et de la naïveté, faisant allusion à son « grand sourire » (p. 137), à ses « yeux naïfs et obscurs » (p. 161) et à son « enthousiasme d'enfant » (p. 158). Accepter les invitations de Buck exigeait de Revel un effort suprême car à son sens il s'agissait là d'une faveur qu'il fait pour Buck! Comme le fait remarquer Horace Buck avec une certaine déception : « Pourquoi commencez-vous toujours par refuser ? Vous me méprisez. Vous regrettez d'avoir passé tout ce temps avec moi... » (p. 42).

Il est sans doute clair après cette brève étude des deux romans de Robbe-Grillet et de Butor que l'image de l'homme noir est dans l'ensemble négative et défavorable. A ce point de notre étude, on est en droit de se demander le parti pris, pour ne pas dire l'idéologie, de Robbe-Grillet et de Butor dans cette image sombre du Noir. Il n'y a rien dans les deux livres qui montre que ces écrivains partagent nécessairement l'avis de leurs protagonistes sur l'homme noir. A la rigueur on pourrait dire que Robbe-Grillet lui, conformément à ses principes littéraires, refuse de « commenter » le comportent de ses personnages. Il préfère rester, comme il dit, « neutre » et à la « surface » de ses descriptions.

Quant à Michel Butor pour qui le roman est « un prodigieux moyen de se tenir debout », de continuer à vivre intelligemment à l'intérieur d'un monde quasi furieux qui vous assaille de toutes parts »,[14] on peut affirmer avec un certain degré de certitude qu'il dénonce l'image fausse de l'homme noir. En mettant l'accent sur le rôle de « sauveur » joué par Buck dans la vie de Revel, Butor semble nous dire que le Noir n'est en aucun sens inférieur au Blanc. C'est d'ailleurs cette bonne image de Buck que Madame Wilson (un personnage blanc bien respecté de tous) a beaucoup appréciée. Comme Jacques Revel lui-même le confirme, cette femme « possède, je [PAGE 128] crois, une petite tendresse particulière à l'égard d'Horace » (p. 154).

C'est justement cette petite tendresse qu'il nous faut tous aujourd'hui pour détruire la discrimination raciale, ce fléau que l'écrivain Haïtien René Depestre a décrit comme « la hiérarchisation factice des races humaines » en race supérieure et race inférieure.[15] Pour avoir attiré notre attention une fois de plus sur cette maladie (et ceci dans des livres qui apparemment n'ont rien à voir avec les problèmes humains!), Robbe-Grillet et Michel Butor montrent que le mythe et la supériorité raciale n'est pas mort. Combattre ce mythe est un devoir de tout le monde.

Department of Foreign Languages,
Dr R. O. ELAHO,
University of Benin,
Benin City,
NIGERIA.


[1] Nous avons refusé exprès le terme de « nègre » à cause de ses connotations péjoratives et idéologiques évidentes.

[2] Bernard Dort, in Temps Modernes, juin 1957, p. 1991.

[3] A. Frossard, in Candide, 13-20 juillet, 1961, p. 2.

[4] J.-P. Sartre, Situations II, Gallimard, Paris, 1948, p. 16.

[5] A. Robbe-Grillet Pour un Nouveau Roman, Ed. de Minuit, Paris, 1963, p. 120.

[6] M. Butor, in M. Chapsal, Les Ecrivains en Personne, Juiliard, Paris, 1960, p. 67.

[7] A. Robbe-Grillet, op. cit., p.25.

[8] Voir : B. Pingaud, Les Lettres Nouvelles, juin 1957 et Pierre de Boisdeffre, Etudes, avril 1959.

[9] Voir : Phillip Sénart, in La Table Ronde, no 193, 1964.

[10] Jacques Leenhardt, Lecture Politique du roman, Editions de Minuit, Paris, 1972.

[11] A. Robbe-Grillet, op. cit., p. 36.

[12] Voir par exemple Roland Barthes « Littérature objective », in Critique, juillet 1954, et Pierre de Boisdeffre, La Cafetière est sur la table, Ed. de la Table Ronde, Paris, 1967.

[13] Quoique publié aux Editions de Minuit, nos références ici sont à l'Edition 10/18 publié à Paris en 1972.

[14] M. Butor, Essais sur le roman, Idées Gallimard, Paris, 1972, p. 17.

[15] R. Depestre, « L'Apport africain dans les littératures et cultures d'Amérique », Communication présentée à l'occasion du Ve Congrès de la Fédération Internationale des Professeurs de Français (FIPF), Rio de Janeiro, le 24 juillet, 1981.