© Peuples Noirs Peuples Africains no. 19 (1981) 95-103



THEATRE CAMEROUNAIS: RIDEAU FERME

Eloise A. BRIERE

Il existe une problématique du théâtre camerounais, car un certain nombre de pièces camerounaises n'ont jamais été vues sur la scène dans ce pays. Une étude comparée de ces pièces et de celles que l'on peut voir à Yaoundé permettrait de cerner les problèmes propres au dramaturge camerounais. Comme l'ont démontré les difficultés rencontrées par le dramaturge kenyan Ngugi Wa Thiong'o, lorsqu'une pièce entre en conflit avec l'intérêt national, sa production est semée d'embûches.[1] Pourtant la nature même d'une pièce dramatique exige qu'elle soit présentée au public.

La censure est intimement liée au métier de l'écrivain camerounais. Puisque la censure dans ce pays ne semble suivre aucune politique bien définie, l'on pourrait par moments supposer qu'elle n'existe que dans l'imagination populaire. Après tout, n'a-t-on pas vu Remember Ruben de Mongo Beti en vente à Yaoundé même ? Et ce livre n'est-il pas [PAGE 96] l'objet de certains mémoires de D.E.S. présentés à l'Université de Yaoundé ? Peut-être est-ce précisément la nature imprévisible de la censure camerounaise qui limite de manière particulièrement efficace l'éventail des sujets que l'on retrouve sous la plume de l'écrivain.[2]

Il y a deux catégories de pièces que l'on ne voit généralement pas à Yaoundé : celles écrites par certains dramaturges vivant au Cameroun, et, comme l'on s'y attendait, celles écrites par ceux en exil. Comme l'indique René Philombe dans son introduction à Africapolis, ces pièces sont celles que les directeurs de troupes théâtrales perçoivent comme étant politiquement dangereuses. Dans cette étude, nous aborderons une pièce tirée de chaque catégorie : Atricapolis, écrite par René Philombe au Cameroun, et Le Soleil de l'Aurore, écrite en France par Alexandre Kum'a N'Dumbe III.

Ecrivain depuis les années 50, René Philombe a souvent été publié aux Editions CLE à Yaoundé. Cependant, les œuvres qui, du point de vue de l'éditeur, présentent un élément de risque ont été publiées par Philombe lui-même aux Editions Semences Africaines. Les Editions CLE s'occupent néanmoins de la distribution de ces œuvres bien que ce soit Philombe qui en assume les risques et la responsabilité en définitive.

Troisième pièce de René Philombe, Africapolis, écrite en 1973, fut à l'origine appelée Les Troubles Fêtes d'Africapolis (sic); ce n'est qu'en 1978 que la pièce fut publiée chez René Philombe lui-même. Bien que la rumeur publique laisse de temps à autre entendre qu'Africapolis sera jouée à Yaoundé, la pièce n'est pas encore passée devant le public de la capitale camerounaise.

Né à Douala, Alexandre Kum'a N'Dumbe III fit ses études secondaires en Allemagne et obtint un doctorat de 3e cycle en France où il est actuellement professeur d'allemand et d'histoire à l'Université de Lyon III. Sa formation explique sans doute pourquoi ses quatre premières pièces furent écrites en allemand alors que les quatre dernières sont en français. Les pièces françaises ainsi [PAGE 97] qu'une traduction de l'allemand de Kafra Biatanga ont été publiées chez P.J. Oswald en France.

Dans la pièce de Philombe, la femme du Roi Ekamtid lui rappelle qu'il est arrivé au pouvoir grâce aux crimes commis contre le peuple. Le Roi répond que tous les livres d'histoire témoignent de l'appui de son peuple face au colonisateur. Dans sa réplique, la Reine Mariatou signale que l'histoire objective du royaume d'Africapolis reste encore à écrire. Un des personnages dans la pièce de Kum'a N'Dumbe fait écho à Mariatou lorsqu'il précise : « Nous avons la mémoire si courte, nous oublions si vite... Nous allons rétablir les faits. Il faut que cessent les mensonges. Il faut que cesse la mystification » .[3]

Les répliques dans l'une et l'autre pièce sont capitales, car elles révèlent l'intention des deux dramaturges et établissent la différence entre Africapolis et Le Soleil de l'aurore, d'une part, et les farces que l'on associe habituellement au théâtre camerounais, d'autre part. Cherchant à éclairer plutôt qu'à amuser, ces dramaturges remettent en question l'histoire « officielle » de leur pays. Ce n'est pas une entreprise qui surprendra de la part d'un historien professionnel comme Kum'a N'Dumbe, ni d'un critique avoué du régime comme René Philombe.

Dans cette manière de refonte de l'historiographie camerounaise, Philombe, comme Kum'a N'Dumbe, place l'action dramatique dans un pays africain contemporain. Bien qu'elles possèdent de nettes différences de structures, de style et de ton, les ressemblances entre Africapolis et Le Soleil de l'aurore méritent d'être signalées.

L'action des deux pièces se déroule approximativement dix ans après l'indépendance et traite d'un chef d'Etat despote qui doit faire face à l'avènement d'un parti d'opposition dans son pays. Une dichotomie symbolique, emblème de cette situation, se trouve dans chacune des pièces. Dans Africapolis la dichotomie est illustrée par l'écart qui s'instaure entre deux membres de l'élite. Etudiants à Paris, Boki et Doumbé s'étaient juré que, leurs études terminées, ils rentreraient au pays pour être au service de leur peuple. De retour à Africapolis, Doumbé, [PAGE 98] Directeur de la Sûreté Nationale, devient l'agent de répression du Roi Ekamtid alors que Boki réalise son vœu d'étudiant en fondant un parti politique révolutionnaire.

Lorsque l'œuvre du parti et des maquisards de Boki menace de renverser le pays, Doumbé supplie Boki de se rallier au régime et lui révèle que le Roi est prêt à le nommer Premier Ministre d'Africapolis. Boki refuse catégoriquement de se compromettre, ce qui entraîne sa condamnation à mort.

Dans le Soleil de l'aurore, le conflit entre le régime et l'opposition est concrétisé dans l'affrontement entre deux frères : l'un est Président du pays alors que l'autre est le chef du parti d'opposition clandestin. La pièce s'ouvre sur le monologue du Président, jurant d'obtenir la tête de son frère. Modifiant sa position à la fin de la pièce, le Président tente de neutraliser l'opposition et d'obtenir l'appui de son frère maintenant prisonnier en lui offrant la vice-présidence du pays. Comme dans la pièce précédente, le chef de l'opposition refuse de trahir le peuple;il est ainsi condamné à mort au cours d'un procès qui est une caricature de la justice véritable. L'exécution a lieu sur la place du marché où les corps décapités du chef et de ses hommes sont exposés comme preuves éclatantes de la victoire du gouvernement sur l'opposition. C'est cette conclusion qui fait du Soleil de l'aurore une tragédie.

Bien que Philombe ait expressément qualifié Africapolis de tragédie, le renversement final permettant au bien de triompher sur le mal en fait plutôt une tragi-comédie, car l'intervention du Rassemblement Fraternel des Citoyens à la fin de la pièce sert de « deus ex machina ». Le peuple prend alors possession du pays et juge le Roi des crimes commis contre le peuple.

Le côté didactique d'Africapolis distingue cette pièce de celles qui, comme Trois Prétendants, un mari, de Guillaume Oyono M'Bia, sont souvent vues à Yaoundé. La pièce de Philombe porte néanmoins l'empreinte de l'esthétique de cette école. Comme nous venons de le dire, Philombe a cherché à écrire une tragédie, sans toutefois y parvenir, car Africapolis incorpore plusieurs traits particuliers du genre comique typiques de la scène camerounaise. Ceux-ci se révèlent en partie dans la langue qui, le plus souvent, n'est pas écrite sur le mode tragique. [PAGE 99]

Par exemple, le discours obséquieux du conseiller royal ressortit à la caricature lorsqu'il s'exclame : « Oh, Sire ! Parler d'aimer alors que tes dix millions de sujets t'adorent, t'idolâtrent et t'apothéosent ? » [4] Le troisième acte, qui se déroule à la Gendarmerie, alterne les scènes de brutalité policière et les intermèdes comiques. Dans une de celles-ci, la mère de Boki s'adresse au Chef de Poste dans un idiome farci d'expressions ewondo qui tourne la langue française en dérision. Le personnage Tchop-Bluck-Pott, dont le nom est une caricature des surnoms bamileke, parle – comme en s'y attendrait – un drôle de petit nègre. Son dialogue avec le Chef de Poste devient progressivement plus drôle au fur et à mesure que ce dernier se rend compte que Tchop-Bluck-Pott est mentalement dérangé.

La couleur locale et la tradition sont des éléments importants dans la pièce de Philombe tout comme c'est le cas dans Politicos de Jean Mba Evina ou dans Le Fusil de Patrice Ndedi-Penda. Africapolis s'inaugure sur une scène dans la forêt sacrée où les anciens préparent une cérémonie de purification. Non seulement leurs discours sont truffés de proverbes mais ils échangent des paroles rituelles ésotériques avec le prêtre traditionnel. Cependant ces éléments traditionnels n'ont pas une fonction comique comme dans les pièces que nous venons de mentionner, plutôt ils montrent que les ancêtres sanctionnent l'opposition de Boki au régime du Roi Ekamtid.

Ecrivain professionnel, le curieux personnage Kwassi Tam-Tam apparaît à la fin de la pièce, pendant le procès de Boki et de ses partisans. L'onomastique ewondo révèle que les éléments « koâ » et « si », constitutifs de Kwassi, veulent dire « autrefois » et, « faire peur ».[5] Ainsi, le nom de Kwassi Tam-Tam pourrait être vu comme une référence à la tradition et au joueur de nivet, barde de la littérature orale camerounaise. L'écrivain professionnel est alors craint tout comme l'autre qui détenait son pouvoir de la maîtrise de la parole. Porte-parole du peuple, Kwassi Tam-Tam inspire la crainte chez ceux [PAGE 100] qui sont au pouvoir; ainsi le tribunal cherche-t-il désespérément à le rendre muet.

La stratégie employée à cette fin tend à le neutraliser plutôt qu'à le condamner à mort. Il sera déclaré malade mental et enfermé dans un asile. Nous serions tentés d'établir un parallèle entre ce personnage et René Philombe, car les difficultés rencontrées par ce dernier ne servent-elles pas à l'isoler, lui aussi, et à limiter son auditoire ? Le fait qu'Africapolis n'ait jamais été jouée à Yaoundé pourrait ainsi être vu comme un exemple de la neutralisation du message de Philombe. Dans un revirement final de la pièce, Kwassi Tam-Tam devient justicier d'Africapolis, car, devenu chef du tribunal populaire, il administre la justice du peuple au Roi despote, Ekamtid.

Puisque Le Soleil de l'aurore d'Alexandre Kum'a N'Dumbe est sans « deus ex machina », l'opposition entre le Président et son frère parvient à son point culminant tragique. Cette pièce fait preuve d'une structure complexe et serrée et d'une unité de ton. Plutôt que de suivre une structure linéaire comme c'est le cas d'Africapolis et bon nombre de pièces camerounaises, cette pièce a une structure ternaire dont l'étendue temporelle englobe, au moyen de nombreux retours en arrière, une dizaine d'années.

La première séquence de la pièce expose le conflit; elle est suivie d'un « flash back » des événements vécus dix ans auparavant, à la veille de l'indépendance. La dernière séquence retourne au présent pour résoudre le conflit initial. Les retours-en-arrière sont une technique particulièrement bien adaptée à la perspective historique de Kum'a N'Dumbe, car elles permettent à l'auditoire de saisir les événements ayant précédé la confrontation fratricide, génératrice de l'intrigue dramatique.

Dans la séquence « flash-back », Kum'a N'Dumbe juxtapose les espoirs exubérants exprimés par les maquisards à la veille de l'indépendance avec les intrigues et les ruses du Gouverneur Colonial. Celui-ci prend les mesures afin que la relève du gouvernement soit assurée par les serviteurs les plus fidèles du régime colonial. Nous passons ensuite à une scène ayant lieu dix années plus tard, où les membres de l'élite sablent le champagne en se félicitant d'avoir su éviter les écueils des débuts de l'indépendance. En même temps ceux-ci parlent de leurs projets [PAGE 101] de vacances en « métropole », tout en montrant un mépris hautain pour les choses d'intérêt national.

La perspective historique employée par Kum'a N'Dumbe rend le conflit entre le régime et l'opposition inévitable, tout en suggérant que la dialectique d'opposition et de répression continuera à se perpétuer aussi longtemps que le peuple sera écarté du pouvoir.

Certains éléments du Soleil de l'aurore distinguent cette pièce de celles du groupe de Yaoundé : sa structure est complexe et serrée, le ton de la langue est adapté au mode tragique et le dramaturge utilise des vers dans les dialogues les plus poignants de la pièce. La tradition et la couleur locale n'ont pas de place dans Le Soleil de l'aurore. Ici les personnages sont unidimensionnels, vecteurs d'idées plutôt que de fidèles reflets de la vie africaine; c'est ainsi qu'ils sont sans noms véritables et s'appellent, le Gouverneur, le Président, le frère, l'homme blanc, etc.

Comment expliquer l'écart entre le théâtre de Kum'a N'Dumbe et celui du groupe de Yaoundé ? La réponse se trouve, du moins en partie, dans l'influence du théâtre occidental contemporain sur ce dramaturge lors de ses séjours en Allemagne et en France. Son théâtre s'inspire de celui de Berthold Brecht, plus précisément des pièces que Brecht appelle « Lehrstücke » (pièces qui dispensent un enseignement). Ces pièces, toutes aussi engagées que celles de nature didactique, posent des questions sans leur apporter de réponse. Constituant une manière d'exercice pédagogique, elles amènent le spectateur à une prise de conscience lui permettant d'entrevoir la nécessité de changer la société. Comme le dit le dramaturge camerounais lui-même, à propos de Brecht :

« Ce fut pour moi une véritable révélation. Enfin un dramaturge qui tente, sur scène, de mettre en question les valeurs, le système, le monde occidental archi-orgueilleux. ».[6]

Amateur de théâtre d'avant-garde dans la France d'après mai 68, Kum'a N'Dumbe participe au Grand Magic Circus de Jérôme Savary. Le théâtre de Savary, que Paul Louis Mignon décrit comme étant « un théâtre de clin d'œil [PAGE 102] en direction du public appelant la complicité de celui-ci »[7], plut à Kum'a N'Dumbe sur le plan de la stratégie dramatique. Cependant, le contenu du théâtre de Savary laissait à désirer, selon Kum'a N'Dumbe, qui cherchait un théâtre traitant des « Problèmes sociaux des sociétés africaines, ses injustices criantes, la corruption, etc. ».[8]

Si Kum'a N'Dumbe a été influencé par le théâtre européen, il l'a été tout autant par sa formation d'historien;sa thèse de doctorat traite de l'Allemagne hitlérienne et il vient de publier un livre, Hitler voulait l'Afrique, où il révèle les projets que le dictateur réservait à l'Afrique.[9] Il est peut-être significatif de rappeler que Brecht lui aussi avait été préoccupé par la question du fascisme, le sujet de Roundheads and Peakheads et cause de son exil en 1933. Ecrivant lui-même en exil, Kum'a N'Dumbe semble avoir adopté certaines des prémisses de Brecht dans Le Soleil de l'aurore, car s'il décrit les excès d'un dictateur africain, n'est-ce pas en songeant à la leçon de l'histoire, cette manière de préfiguration de l'avenir ?

Au Festival des Arts Nègres à Dakar en 1966, Wole Soyinka déclara : « Tyrany is our inevitable theme » (la tyrannie est notre thème inévitable). Cela se vérifie chez Philombe et Kum'a N'Dumbe, cependant la majorité des pièces jouées à Yaoundé diffèrent peu, dans l'ensemble, des pièces créées dans les années 30 à l'Ecole Normale William Ponty, où est né le théâtre francophone de l'Afrique contemporaine. Pourtant, comme le précise le professeur Wylie :

    Les théories de Brecht peuvent peut-être s'appliquer plus facilement au Tiers-Monde qu'au monde capitaliste où la littérature et les spectacles sont dominés par Hollywood... Le théâtre (selon la conception de Brecht et Artaud) est plus vivant dans le Tiers-Monde qu'en Europe; dans le monde sous-développé il existe encore le sentiment de communauté, le village ou la ville possèdent une qualité organique...[10] [PAGE 103]

D'après ce point de vue, il semblerait que des pièces comme celles de Philombe et de Kum'a N'Dumbe seraient particulièrement bien adaptées au contexte camerounais. Cependant l'autocensure fait que peu de dramaturges jugent bon d'adapter les conceptions d'Artaud ou de Brecht pour la scène camerounaise.

Selon Bakary Traoré, premier historien du théâtre africain, « Tout théâtre est politique même quand il refuse la politique.[11] La fidélité des directeurs de troupes de théâtre yaoundéennes au genre comique est un acte politique. N'est-ce pas une façon de neutraliser les dramaturges dont l'esthétique marie l'art dramatique à la conscience sociale ? Cette situation découle de la crainte à Yaoundé du retentissement immédiat – réel ou imaginaire – des œuvres, car on craint qu'elles ne remettent en cause le statu quo. Cet état de choses obscurcit la valeur artistique des pièces dont le message devrait dépasser les frontières nationales pour s'appliquer à tous les hommes.

En guise de conclusion, précisons que des pièces comme Le Soleil de l'aurore ou Africapolis ne troubleront guère le statu quo puisqu'elles sont écrites en français. Tant que le théâtre camerounais continuera à être écrit dans une langue étrangère, il restera le privilège de ces « happy few » qui entendent cette langue et peuvent payer le prix d'entrée au théâtre.

Eloise A. BRIERE
State University of New York at Albany


[1] Suite à la production de sa pièce, jouée en langue kikuyu, Ngugi Wa Thiong'o fut arrêté en décembre 1978 par le gouvernement kenyan.

[2] Par la suite, Remember Ruben de Mongo Beti fut interdit au Cameroun. Par contre, on pouvait acheter Africapolis et Choc Anti-Choc de René Philombe, l'an dernier, au Cameroun.

[3] Le Soleil de l'Aurore (Paris: Ed. Pierre-Jean Oswald, 1976), p. 15.

[4] Africapolis (Yaoundé : Editions Semences Africaines, 1978), p. 30.

[5] Th. Tsala, Dictionnaire Ewondo-Français (Lyon, Emm. Vitte, sd.) pp. 282 et 567.

[6] Alexandre Kum'a N'Dumbe, bio-bibliographie (multigraphié chez l'auteur avril 1976), p.1.

[7] Paul-Louis Mignon, Panorama du théâtre au XXe siècle (Paris: NRF, Gallimard) p. 95.

[8] Alexandre Kum'a N'Dumbe, bio-bibliographie, p. 3.

[9] Paris : Editions l'Harmattan, 1979

[10] Hal Wylie « Voodooo Humor or Beyond Brecht in Africa and the Caribbean » communication présentée au Colloque de l'Association de Littérature Africaine (Gainesville, Floride, avril 1980) p. 4. Le texte original est en anglais, la traduction est la nôtre.

[11] Bakary Traoré, « Le rôle social du théâtre africain ». Le Théâtre Négro-Africain, actes du Colloque d'Abidjan, 1970 (Paris : Présence Africaine, 1971) p. 213.