© Peuples Noirs Peuples Africains no. 49 (1986) 34-43



UN EXEMPLE DE COOPÉRATION
CONTRE NATURE

Abdul Aziz MAÏKANO

L'Ecole nationale d'administration du Bénin est une institution jeune, mais dynamique; personne ne remet en cause l'efficacité des nombreux administrateurs de tous ordres, diplomates, etc., formés par elle; on mesure mieux l'esprit d'abnégation et de sacrifice de ses responsables quand on prend connaissance du budget de fonctionnement vraiment ridicule dont dispose cette institution universitaire pourtant essentielle pour la formation des cadres du pays. Pour l'année universitaire 1984-1985, l'Ecole a fonctionné avec à peine 10 % du budget initialement prévu. Il a donc fallu un trésor d'imagination à ses responsables pour conduire l'année universitaire à son terme. Mais que d'insuffisances[1] : absence de stencils, quasi-impossibilité de faire polycopier des documents pourtant essentiels, non-renouvellement d'abonnements à des revues scientifiques importantes aussi bien pour la formation des étudiants que pour la mise à jour des formateurs eux-mêmes, etc.; et c'est ici que l'on touche au nœud de l'incroyable coopération entre l'E.N.A. d'un pays qui se réclame officiellement du marxisme-léninisme et la Fondation Hanns-Seidel, proche de la C.S.U. (Union chrétienne sociale) de M. Franz Josef Strauss, ministre-président de la Bavière (R.F.A,).

S'il faut en effet mettre à l'actif de l'équipe dirigeante la patience et l'habileté avec laquelle elle a su si bien « gérer la crise », force est également de reconnaître qu'à [PAGE 35] travailler dans de telles conditions, même les meilleures volontés finissent par céder au découragement, à la lassitude; il fallait donc rechercher les voies et moyens susceptibles de sortir l'Ecole de cette situation préjudiciable, à terme, à la formation des étudiants; c'est dans ce cadre que des contacts furent noués avec divers organismes étrangers; cette initiative n'a rien de répréhensible en elle-même; l'Université se doit d'être un terrain privilégié de confrontation entre tous les courants de pensée.

Mais était-il indiqué de coopérer avec la Fondation de M. Strauss quand on connaît ses idées et tout le lobby fascisant, antitiersmondiste, procolonial et rétrograde qui gravite autour de sa personne ?

Il existe en Allemagne fédérale quatre fondations « politiques » :

– la Fondation Friedrich-Ebert, proche du Parti social-démocrate (S.P.D.);
– la Fondation Konrad-Adenauer, proche de l'Union chrétienne démocratique (C.D.U.);
– la Fondation Hanns-Seidel, proche de l'Union chrétienne sociale (C.S.U.);
– la Fondation Friedrich-Naumann, proche du Parti libéral (F.D.P.).

Ces quatre fondations reçoivent chaque année une enveloppe globale provenant du budget fédéral allemand, mais plus des trois quarts de leurs ressources proviennent en fait de sources obscures, presque incontrôlables.

Intéressons-nous de plus près à la Fondation Hanns-Seidel !

Comme nous l'écrivons supra, la Fondation Hanns-Seidel est une émanation de la C.S.U. dont le leader n'est autre que F.J. Strauss; pour être plus concret, disons que la Fondation Hanns-Seidel est le laboratoire qui véhicule les « idées planétaires » de M. Strauss[2]; Rainer Tetzlaff trouve, du reste, le mot juste en définissant la Fondation [PAGE 36] Hanns-Seidel comme étant la « cellule centrale de la politique étrangère autonome de M. Strauss »[3].

Sans prétendre à l'exhaustivité, nous voulons répertorier quelques-unes des actions-phare de la Fondation de par le monde :

– au lendemain de la mort du dictateur Franco et alors que l'Espagne entamait un processus de démocratisation de sa vie publique, la Fondation Hanns-Seidel a apporté une aide financière et logistique à la « Accion Democratica Espanola », groupuscule d'extrême droite de Frederico Silva Munoz, ancien ministre de Franco;
– coopération technique et financière apportée à la « Alianza Popular » de Manuel Fraga Iribarne, ancien ministre de l'Information et de la Propagande de Franco.

Comme le révèle également le magazine Der Spiegel, de nombreux hommes politiques européens néo-fascistes parmi lesquels Kaulza de Ariaga, Antonio de Spinola, de sinistre mémoire pour les populations africaines des anciennes colonies portugaises, se réunissent très fréquemment au siège de la Fondation Hanns-Seidel à Wildbad Kreuth (Bavière)[4].

Toujours en Espagne, la Fondation travaille main dans la main avec un « machin » dit Institut d'Etudes sociales (I.E.S.O.) qui réunit les principaux partis européens d'extrême droite[5]; la C.S.U. ne pouvant pas établir de liens directs avec ces partis fascistes – en Allemagne fédérale, tous les partis « extrémistes » sont déclarés anticonstitutionnels –, la Fondation Hanns-Seidel lui sert donc de couverture. En réalité, comme l'avoue le Dr Otto von Habsburg, autre tête pensante de la Fondation, l'objectif poursuivi en Espagne est de « tout mettre en œuvre pour aboutir à un vaste regroupement des forces conservatrices désorientées par la disparition du dictateur[6]; même [PAGE 37] le Frankturter Allgemeine Zeitung, journal conservateur, proche des milieux d'affaires allemands, insiste – pour s'en distancier – sur cet aspect des activités de la Fondation Hanns-Seidel en Espagne.[7]

Le Dr Otto von Habsburg dirige également une « Paneuropa Union » (en fait, une autre ramification de la Fondation) qui ne craint pas de s'afficher avec les néo-fascistes italiens de la M.S.I.-D.N.; en avril 1979, la « Paneuropa Union » organisait à Wiesbaden son congrès fédéral où l'on pouvait apercevoir, côte à côte, dirigeants de la Fondation Hanns-Seidel et des dirigeants néo-fascistes de premier plan tels que Giorgio Almirante, Bruno Zoratto et Giovanni de Marco[8].

Le caractère fascisant de la Fondation Hanns-Seidel se vérifie également à l'exemple du Chili; de ce pays, l'opinion publique internationale ne garde que des images de terreur, violation des droits de l'homme depuis la prise du pouvoir par la junte militaire; comme l'écrit si bien un quotidien parisien du soir : « Le long catalogue des violations des droits de l'homme au Chili n'a d'égal que celui des vocables qui prétendent les autoriser : états de siège, de péril, de catastrophe se sont succédé à un rythme infernal »[9]. La Fondation Hanns-Seidel a une vision tout à fait différente de la réalité chilienne; elle n'a pas hésité à organiser une manifestation au cours de laquelle les militaires chiliens putschistes furent « fêtés » comme de vrais libérateurs; l'un des orateurs, un certain professeur Mario Puelma, affirma en toute sérénité et sans soulever la moindre réprobation de la part des honorables invités de la Fondation que « face à la situation de guerre et au chaos économique, social et moral » instaurés par l'Unité populaire de M. Allende, « l'utilisation de la force constitue la seule issue »[10]. On comprend donc que des journaux allemands en aient tout de suite tiré la conclusion que le recours au putsch, à la [PAGE 38] force pour « libérer » certains pays était une doctrine bien établie de la Fondation Hanns-Seidel[11].

En Afrique, la Fondation Hanns-Seidel a des activités en Afrique du Sud, en Namibie[12]; au Togo, elle a mis en place et finance la Fondation Eyadéma; elle entretient des liens très étroits avec le F.N.L.A. de Holden Roberto[13] et M.N.I.T.A. qu'elle assiste dans le « domaine de l'alphabétisation »... !

Tel est donc le vrai visage de la Fondation Hanns-Seidel. Quels buts recherche-t-elle au Bénin ? Comment a-t-elle pu en arriver à signer un accord de coopération avec l'institution universitaire d'un pays dont elle « vomit » à l'évidence les fondements idéologiques ? Simple hypothèse : et s'il ne s'agissait que d'une savante infiltration à l'intérieur d'un appareil de formation dont le caractère vital n'échappe à personne ?

Il est en tout cas surprenant que le journal Ehuzu – quotidien d'information – organe du militantisme révolutionnaire ait consacré, en première page de sa livraison du 8-8-1985, un article aussi laudatif à la signature de l'accord de coopération entre la Fondation Hanns-Seidel et I'E.N.A.[14]; reprenons quelques points de cet article :

Le représentant de la Fondation, M. Jürgen Theres, précise que son institution est proche de la C.S.U. « qui participe actuellement au gouvernement fédéral ». Cet argument a été également mis en avant par la direction de l'E.N.A. lors de la réunion du Conseil des enseignants tenue à Aborney-Calavi le 3 août 1985. Autrement dit : il suffirait qu'à l'issue des élections de mars 1986, le parti du tandem Le Pen-Stirbois participe au gouvernement de la France pour que les sous-organisations et autres « fondations » se situant dans la mouvance du Front national deviennent fréquentables... ! [PAGE 39]

Toujours selon Ehuzu, citant les propos de M. Jürgen Theres :

    « Les activités de la Fondation Hanns-Seidel sont essentiellement réparties sur la formation socio-politique qui inclut la formation administrative.
    Sa coopération est fondée sur l'égalité des partenaires sur le respect mutuel des options politiques de chacun et sur le principe de l'aide à l'auto-développement.
    Son but principal est de promouvoir la compréhension entre les peuples, le maintien de la paix dans le monde et l'indépendance politique et économique des pays en voie de développement... »[15]

Quelques questions simples et peut-être... naïves...

1) A quelle sorte de formation socio-politique la Fondation Hanns-Seidel peut-elle bien contribuer ? Va-t-on inonder nos énarques des paroles lumineuses, manichéennes, inspirées par la guerre froide et la haine, de Strauss, Habsburg, Ziesel, Stoiber, Zimmermann and Co ? Gageons que les étudiants de l'E.N.A. de la République populaire du Bénin « plancheront » bientôt sur l'une des « méditations » de M. Strauss :

    « Le marxisme est inutilisable en tant qu'explication de l'histoire, en tant que doctrine économique, en tant que discipline sociologique, en tant que philosophie politique. Le marxisme est également inutilisable pour expliquer les phénomènes de la vie courante. Il est inutilisable en tant que doctrine philosophique. »
    « Il est indéniable que, dans son essence, le socialisme engendre trois maux nuisibles à l'homme et à la société : l'envie, la lâcheté et la paresse »[16]. [PAGE 40]

2) La Fondation Hanns-Seidel peut-elle être crédible quand elle parle de « respect mutuel des options politiques de chacun » alors qu'elle a appelé de tous ses vœux et favorisé le renversement du gouvernement de M. Allende, pourtant émanation de la volonté majoritaire du peuple chilien ou encore quand elle va à la rescousse d'organisations portugaises fascistes au moment même où le peuple portugais entendait hâter le processus démocratique favorisé par la Révolution des Œillets ?

3) Peut-il y avoir « égalité des partenaires » quand l'un d'eux, du fait de sa situation financière, est à genoux, à peine en mesure de se pourvoir en stencils et que, manifestement, il salive à l'odeur lointaine du tout-puissant deutschmark ? Lors de la réunion du 3 août 1985, on lisait facilement la joie sur les visages dès enseignants à l'énumération des divers avantages découlant de l'accord de coopération avec la Fondation Hanns-Seidel :

– car destiné au transport des étudiants de l'E.N.A.;
– fonds alloués pour un meilleur fonctionnement de l'Ecole;
– fonds pour les abonnements à des revues et pour l'approvisionnement de la bibliothèque;
– séjours en Allemagne fédérale, tous frais payés, pour les étudiants de l'E.N.A. – on sait l'attrait qu'exercent de tels voyages sur les jeunes Africains;
– présentation en séance de la Revue béninoise des Sciences juridiques, entièrement financée par la Fondation, etc.

Bref, la Fondation « a bien fait les choses »; elle n'a pas lésiné sur les moyens.

Les enseignants étaient heureux; leur joie était... – oui, ayons le courage de l'écrire – légitime : enfin, ils travailleraient dans de bien meilleures conditions; ils disposeraient enfin d'une revue pour publier les résultats de leurs travaux de recherche[17]. Mais quel prix faudra-t-il [PAGE 41] payer ? Comment expliquer en effet que la Fondation Hanns-Seidel injecte un si gros paquet de marks dans une institution universitaire au moment même où tous les organismes ouest-allemands crédibles de coopération universitaire (Service allemand d'échanges universitaires, Fondation Alexander-von-Humboldt, Deutsche Forschungsgemeinschaft) opèrent des coupes sombres dans leurs programmes en raison de contraintes budgétaires ?

4) Promouvoir l'indépendance politique et économique des pays en développement ? Ecoutons les propos de M. Strauss, éminence grise de la Fondation, sur le Nouvel Ordre Economique International qui doit justement aider les pays du Tiers-Monde à conquérir leur indépendance économique :

    « Nous nous prononçons contre ce nouvel ordre économique car il n'entraîne que asservissement des populations par une caste bureaucratique, nivellement de type collectiviste, appauvrissement matériel et, en même temps, exploitation de la force de travail des citoyens, entretien d'une horde de fonctionnaires; tout cela aboutissant finalement au nivellement idéologique »[18].
    « La conséquence (de ce nouvel ordre économique) est d'autre part que l'aide au développement est de plus en plus perçue comme une politique de redistribution à l'échelle mondiale et ce, dans le but d'exploiter les pays industrialisés et qu'elle est de même détournée de son but initial pour échoir à des prétendus mouvements de libération terroristes, totalitaires »[19].

Les responsables de la Fondation ont beau jeu de souligner que, tout en étant proche de la C.S.U., la « Hanns-Seidel n'est pas la C.S.U. »; c'est là une précaution de pure forme. En fait, M. Strauss joue à merveille sur cette [PAGE 42] ambiguïté. Laboratoire de ses idées en matière de politique étrangère, la Fondation Hanns-Seidel lui sert de couverture pour tous les « coups bas » que sa fonction de ministre-président de la Bavière et sa position sur l'échiquier politique ouest-allemand ne peuvent lui permettre d'endosser officiellement; cela lui permet même de prendre éventuellement ses distances vis-à-vis des actions de la Fondation qui soulèveraient une trop grande réprobation du public.

Conclusion

Ces quelques réflexions constituent avant tout une mise en garde. Elles n'entendent mettre en cause personne. Comme nous le disons supra, au regard des conditions de travail qui sont les siennes, la direction de l'E.N.A. force notre admiration. C'est pour cela que nous avons évité d'utiliser à son endroit un ton accusateur, imprécatoire. L'enjeu dépasse la seule E.N.A. du Bénin; les pays africains sont sillonnés quotidiennement par les représentants d'organismes tout aussi obscurs les uns que les autres; notre seul souci est celui d'informer. Il nous semble que les responsables africains devraient faire montre de plus de vigilance car, en Allemagne fédérale même, des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent pour exiger un contrôle de plus en plus strict des activités des fondations politiques[20]. En tout état de cause, rien ne nous départira de notre point de vue initial, à savoir que :

1) les fonds alloués par la Fondation Hanns-Seidel ne visent pas à « aider » l'E.N.A.;

2) que la Fondation de M. Strauss ne peut qu'avoir des intérêts aux antipodes de ceux des peuples africains car :

– M. Strauss constitue un vrai repoussoir dans son [PAGE 43] propre pays; son échec cuisant aux élections fédérales de 1980 en est la preuve tangible; comme l'écrit Alfred Grosser : « Aucun homme politique de la République fédérale ne s'est vu consacrer autant de livres et de brochures, pour la plupart hostiles » que cet homme au « langage injurieux, voire ordurier » (sic)[21].
– M. Strauss est le centre de gravité d'un lobby allemand procolonial, foncièrement antitiersmondiste.
– M. Strauss fait partie, avec MM. Todenhöfer et Zimmermann, de ce dernier carré irréductible d'hommes politiques ouest-allemands qui ont toujours proclamé que pas un seul deutschmark ne devait être accordé aux pays suivants (Ethiopie, Angola, Mozambique, Guinée-Bissau, Congo, Bénin), du fait de leur orientation[22].

Abdul Aziz MAÏKANO


[1] Insuffisances non imputables à la direction.

[2] Pour les positions de M. Strauss sur l'Afrique voir l'article de J.-Y. Paraiso, « F.J. Strauss et l'Afrique », in Peuples noirs-Peuples africains, no 35, septembre-octobre 1983, pp. 7-23.

[3] Rainer Tetzlaff, « Grundzüge und Hintergründe Bonner Africa-Politik : Eine Emführung », in H. Bley, R. Tetzlaff (Hsrg.), Afrika und Bonn-Versaümnisse und Zwänge deutscher Afrika-Politik, Hambourg, Rowohlt, 1978, p. 61.

[4] La plupart de ces informations sont contenues dans Bernt Engelmann, « Das neue Schwarzbuch-F.J. Strauss », Cologne, Kiepenheuer et Witsch, 1980, pp. 159-162.

[5] Idem, p. 162.

[6] Idem, p. 163.

[7] F.A.Z., 24-2-1975, « Strauss – ein deutscher Frager ? ». Sur la question, on lira également le magazine Stern, 8-6-1977, « Spanien im Rausch der Freiheit ».

[8] Voir Vorwärts du 14-6-1979.

[9] Le Monde du 7-8-1985, « La forteresse chilienne ébranlée ? », in Sélection hebdomadaire du 1/7-8-1985, p. 1.

[10] Cité par Vorwärts du 10-8.1978.

[11] Voir Der Spiegel du 28-11-1977, on lira, également Dieter Adelmann, « Der Putsch als Modell für die Freiheit », in Vorwärts du 1-12-1977.

[12] Bernt Engelmann, op. cit., p. 162.

[13] Rainer Tetzlaff, op. cit., p. 61.

[14] Ehuzu du 8-8-1985,« Bénin-R.F.A. : signature d'un accord de coopération entre la Fondation Hanns-Seidel et l'E.N.A. », pp. 1 et 8.

[15] Idem, p. 8.

[16] Strauss cité par Volland (Hsrg.), Originalton Strauss, Cologne, Pahl-Rugenstein Verlag, 1980, p. 120.

[17] Il est à parier qu'il y aura de nombreux jaloux et que d'autres entités de l'Université nationale du Bénin se presseront aux portes de la Fondation. Depuis la parution en 1981 du numéro 2 de ses Annales, la Faculté des Lettres, Arts et Sciences humaines par exemple n'a plus été en mesure de faire paraître le numéro 3 faute de moyens. De nombreux exemplaires du numéro 2 continuent de traîner dans un amas de poussière faute d'argent pour la simple expédition à d'autres universités dans le cadre normal des échanges de publications universitaires.

[18] In Bayernkurier du 10-3-1979.

[19] Ernst Volland, op. cit., p. 150.

[20] Dans ce cadre, on peut s'étonner de l'importance combien grande que ne cesse de prendre la Fondation Friedrich-Naumann, proche du F.D.P. dont de nombreux dignitaires cultivent un anticommunisme et un antitiersmondisme primaires, dans l'organisation, au Bénin, de séminaires à caractère politique, économique et social et ce, par le biais de l'INFOSEC.

[21] Alfred Grosser, L'Allemagne en Occident, Paris, Fayard, 1985, pp. 152 et 153.

[22] Lire les déclarations de MM. Strauss et Todenhöfer, in « Stenographischer Bericht des Bundestages, 8, Wahlperiode, 52, Sitzung, Bonn, 22-10-1977, pp. 3977, 4045 et suiv.