© Peuples Noirs Peuples Africains no. 32 (1983) 28-38



POUR UN TEE-SHIRT...

ou

LES ONDES COURTES AU SERVICE DE LA DECULTURATION
EN AFRIQUE

Simon AGBE-CAKPO

Mon professeur d'histoire – une charmante coopérante française du début des années soixante – avait fait une trouvaille pédagogique inédite qui consistait, tout simplement, à apporter dans notre classe de cinquième son impressionnante moisson de découpages de journaux plus ou moins spécialisés, ou d'images provenant, vraisemblablement, de sources publicitaires lointaines, et dont elle récompensait, avec une générosité exubérante et fortement aromatisée, les meilleures performances en Histoire ancienne grecque, romaine ou mésopotamienne. Je me souviens comme d'hier de cette adorable invitation qui précédait chaque ruée vers les images de l'histoire des autres :

    « Si vous travaillez pien, je vous donnerai de pelles images d'Aoura Mazda ! »[1].

Dois-je vous avouer que j'étais de ceux sur qui cette [PAGE 29] invitation exerçait son irrésistible empire; un de ceux qui avaient récolté, à coups d'insomnie, le plus gros lot de « pelles images » de figures illustres venues tout droit de la nuit des temps grecs ou romains ou mésopotamiens, mais pas africains! Ce n'est pas que j'en rougisse! Et d'ailleurs...

C'était en 1960! L'année historique de l'avalanche indépendantielle[2]. .. Et plus de vingt ans après, la ruée vers les images d'autres contrées plus ou moins lointaines n'a rien perdu de sa densité ni de son effervescence! Même s'il est beaucoup moins question aujourd'hui d'Aoura Mazda que d'autres choses...

Radio-France Internationale (R.F.I.) a par exemple conçu et mis au point des trucs à peine plus géniaux que ceux de Mademoiselle X, mais certainement bien plus célèbres ! Il s'agit des programmes de Guy-Pierre Benette et de Danielle Molcaut[3] dont les objectifs me paraissent être les suivants :

    1 – distraire les auditeurs en leur communiquant la bonne humeur matinale made in France;

    2 – récompenser les auditeurs pour leur fidélité à l'écoute de Radio-France Internationale en leur distribuant à tour de bras des cadeaux R.F.I. made in France;

    3 – recruter davantage d'auditeurs par l'entremise d'une publicité orchestrée au profit de la présence française dans le monde.

Il faut tout de suite préciser entre parenthèses que les programmes en question sont loin de s'adresser aux seuls Français-de-l'Etranger. A en juger, en effet, par la densité des cartes postales adressées à la Boîte Postale 95 1675016, Paris, ou par la très forte fréquence des appels téléphoniques sur la 524.11.57, Paris, on peut même postuler en toute sécurité que ce n'est pas à eux, Français-de-l'Etranger, que ces programmes sont destinés en priorité ! [PAGE 30] La cible, vraisemblablement, ce sont les non-Français. Et c'est le lieu de dire que l'Afrique et les Africains donnent l'impression d'occuper en la matière une position remarquablement privilégiée.

UN TRUC A GRAND SUCCES

Ce qui est certain, c'est que les programmes en question jouissent d'un immense succès à l'échelle planétaire. Ils sont en effet reçus dans le monde entier; sur les cinq continents, en particulier en Afrique. La preuve la plus indiscutable de ce succès réside, comme nous venons de le suggérer, dans :

    a) l'abondante moisson de cartes postales en provenance des cinq continents, et de l'Afrique en particulier;

    b) les innombrables appels téléphoniques quotidiens provenant des cinq continents, et de l'Afrique en particulier.

Les programmes G.P.B./D.M. font rage dans toutes les Afriques – depuis la septentrionale jusqu'à la méridionale; depuis l'orientale jusqu'à l'occidentale; en passant par la centrale ! – « Une carte postale en provenance du Cap, de Kinshasa, de Bangui, de Yaoundé, de Libreville, de Cotonou, d'Abidjan, de Dakar, de Rabat, d'Alger, de Tananarive, et de, et de... »

« D'où nous appelez-vous ? » – « De Porto-Novo, de Niamey, de Ouagadougou, de Tunis, de Brazzaville, et de... et de... » ! G.P.B./D.M. ont bel et bien le droit, sinon le devoir, d'être fiers. Et quand j'entends G.P.B. parler d'embouteillage ou de surcharge au niveau des appels; quand je l'entends évoquer la pléthore ou l'invasion de cartes postales en provenance du monde entier, et de l'Afrique en particulier, je m'associe pleinement à sa gloire; je souris car je me rends compte que c'est le succès de sa marchandise qu'il célèbre sans en avoir l'air. Il peut même, quelquefois, céder facilement aux tentations d'exotisme en se laissant aller à un ou deux commentaires de mauvais goût sur la beauté, l'originalité des cartes postales, ou y faisant intervenir la pluie et le beau [PAGE 31] temps – le soleil d'Afrique ! Ah, la douce chaleur lumineuse des tropiques africains...

Assuré d'avance de leur succès, G.P.B./D.M. peuvent se permettre de varier leurs programmes : quand on en aime un, on est sûr de les aimer tous. J'ai passé personnellement plus d'une année de ma vie à écouter G.P.B./R.F.F. tous les jours aux mêmes heures matinales. J'ai suivi tour à tour, dans le désordre,

    1 – La Voix Mystérieuse
    2 – La Bataille Navale
    3 – La Chanson en Rondelles
    4 – L'Ile-aux-Trésors
    5 – L'Embarquement Immédiat
    6 – Les Mots-Croisés
    etc.

en faisant attention au contenu et à la valeur culturelle de chacun de ces programmes à grand succès.

CONTENU DES PROGRAMMES

1 – La Voix Mystérieuse : la voix d'une personnalité littéraire, artistique, ou chansonnière célèbre est déformée ou accélérée et il s'agit d'identifier à la fois la voix et la personnalité à laquelle elle appartient.

Un progrès interne a même été réalisé lorsqu'il s'est agi d'identifier les voix de trois personnalités différentes prononçant le même mot ou la même phrase.

Il va sans dire que pour réussir à ce jeu-là – identifier une voix dans des conditions pareilles – il est nécessaire de bien connaître non seulement son propriétaire mais aussi et surtout son œuvre parlée, écrite, ou chantée. Ce qui présuppose, à n'en pas douter, un contact intéressé et prolongé avec la culture de l'individu dont il faut identifier la voix : la culture française.

2 – La Bataille Navale : il s'agit de torpiller, des confins des tropiques africains par exemple, des sous-marins et autres bâtiments de guerre voguant au large des côtes de G.P.B. [PAGE 32]

3. – La Chanson en Rondelles : étaient-ce des morceaux d'une chanson présentés pêle-mêle qu'il s'agissait de rassembler de manière à découvrir à la fois le titre et l'interprète de ladite chanson ? Je ne sais plus très exactement! Ma seule certitude est qu'il s'agissait, à quelques rares exceptions près, de chansons bien françaises.

4 – L'Ile-aux-Trésors : un pirate communique, en message codé, les coordonnées d'un trésor plus ou moins fabuleux; disques, cassettes de chansons françaises, etc. C'est ce message qu'il fallait décoder pour accéder aux trésors cachés !

5 – L'Embarquement Immédiat : une sorte de hit-parade de chansons françaises. Il s'agit d'écouter un morceau de dix ou douze chansons et de prédire l'ordre gagnant...

6 – Les Mots-Croisés : il s'agit de croiser des mots français, en noircissant ou en blanchissant les cases, suivant les instructions de G.P.B., depuis la maison de la Radio à Paris.

Ce bref aperçu des programmes en question montre bien que du point de vue du contenu ils ne pèsent pas lourd ! Et pourtant, ça marche très fort ! Et les gens participent par milliers et gagnent par centaines !

Mais quelle est la portée culturelle de ces programmes apparemment inoffensifs et quelquefois même anodins ?

PORTEE CULTURELLE

Pour participer à ces programmes-jeux et surtout pour y gagner, il est tout d'abord indispensable d'être au courant des choses et des événements de l'univers culturel français dans ses ramifications littéraires, artistiques : œuvres écrites, parlées, chantées, etc.

L'autre condition sine qua non, c'est une maîtrise relativement bonne de la langue française. Car, noblesse exige, ces programmes-jeux se déroulent tous en français qui représente du reste le médium exclusif d'accès aux choses et aux événements culturels d'où ces programmes-jeux tirent l'essentiel de leur inspiration et de leur substance.

Bref, pour participer à l'un quelconque de ces programmes-jeux [PAGE 33] il faut être non seulement un bon usager de la langue française mais également un consommateur actif de la culture française en général. Et pour gagner il faut, pour ainsi dire, participer de la culture française à un niveau plus ou moins élevé !

« Parler, disait Fanon, c'est assumer le poids d'une civilisation » ! Et l'on est tenté de le paraphraser en proposant que « jouer, c'est assumer une culture ».

Les intentions culturelles de ces programmes-jeux sont par conséquent explicites dans la mesure où il s'agit, d'une part de soumettre la culture française à un test de popularité quotidien, et de s'assurer, d'autre part, que l'intérêt du public international – africain en particulier – pour les choses et les événements de la culture française est entretenu et en tout cas maintenu en état d'érection constante.

Il n'est pas jusqu'aux fameux cadeaux généreusement distribués par R.F.I. (T-shirts R.F.I., disques, cassettes enregistrées, sacs R.F.I., etc.) qui ne soient chargés à bloc, porteurs d'un message précis de leur culture d'origine[4] ! Autrement dit chaque « heureux gagnant » ou chaque « triste perdant » devient, consciemment ou inconsciemment, un agent actif de diffusion de la culture française. En effet, les gros lots autant que les lots de consolation se partagent; les disques et les cassettes enregistrées ne s'écoutent pas toujours seul ! Quant aux T-shirts, celui ou celle qui les porte passe à peine inaperçu, surtout s'ils sont frappés du sigle exotique de R.F.I. servi au bleu, au blanc, et au rouge !

A QUI PROFITENT CES PROGRAMMES-JEUX ?

Ayant donné notre avis sur le contenu et la portée culturelle des programmes-jeux de G.P.B./D.M., il est temps de se poser la question de savoir à qui ils profitent. [PAGE 34]

1 – Les participants ?

Tous les participants éprouvent un certain plaisir, ou un plaisir certain, que la seule participation est capable de procurer à celui ou a celle qui participe. En effet, il est peu probable que ces milliers de participants jouent tous pour gagner – ils savent qu'il n'y aurait jamais assez de tricots de coton et de disques pour tous ! Ils sont également conscients du fait qu'il n'y aura jamais assez de lots de consolation pour faire le tour ! Pourtant, c'est par milliers qu'ils participent quotidiennement. De sorte qu'on est tenté de dire que l'important en fin de compte c'est la participation et le plaisir qu'elle est susceptible de procurer. C'est à ce titre qu'on peut se permettre d'affirmer que les participants sont tous des gagnants, ne serait-ce que dans la mesure où ils éprouvent tous, à des degrés divers, ce plaisir psycho-moral qui est la récompense de leur « fidélité à l'écoute de Radio-France Internationale ». Un plaisir qui devient un besoin né d'un sentiment d'appartenance et de participation à une culture. Un plaisir rituel, en somme.

Et si, en plus de ce plaisir psycho-moral, le participant remporte un cadeau R.F.I. – signe concret ou symbole matériel d'une culture –, cela ne peut que renforcer ce sentiment d'appartenance ou de participation à cette Culture.

La participation correspond en quelque sorte à une recherche – la recherche d'une sécurité... C'est cela qui fait de chaque participant un gagnant, qu'il gagne ou non un cadeau. Et ceci est d'autant plus vrai qu'il existe une masse anonyme de participants qui ne remportent jamais un cadeau et qui ne renoncent pas pour autant au jeu : c'est parce qu'ils y gagnent quelque chose qui dépasse le cadeau et qui pousse à persévérer, à endurer.

2 – Sa culture d'origine ?

L'aspect jouant de cette participation pourrait créer l'impression que cette participation volontaire à l'autre culture n'est pas susceptible de produire un impact sur la culture d'origine du participant. A la vérité, cette impression est totalement erronée, pour au moins deux raisons. Premièrement, pour participer il faut être en mesure d'assumer la culture française (nous l'avons déjà [PAGE 35] dit) ! Ceci implique beaucoup de temps et d'énergie investis– autant de temps et d'énergie perdus pour la culture d'origine du participant. Deuxièmement, bon nombre de ces agents-consommateurs de l'autre culture sont des candidats potentiels (lorsqu'ils ne les occupent pas déjà !) aux postes de gestion de leurs communautés culturelles propres auxquelles ils auront tendance à transmettre ou à imposer les goûts et les valeurs acquis, les goûts et les valeurs d'une autre culture. Ainsi, de par leur situation sociale, leur appartenance réelle ou potentielle à la classe dominante; de par la nature de leurs aspirations, certains participants sont appelés à jouer un rôle subversif par rapport à leur propre culture[5].

Comme nous l'avons déjà suggéré, chaque T-shirt, chaque cassette, chaque disque, représentent la récompense d'une fidélité : la fidélité à une culture dont ils sont les courroies de transmission objectives. En ce sens, la R.F.I., à travers des programmes du genre qui nous intéresse ici, se transforme en une des nombreuses agences de propagation de la culture française au détriment d'autres cultures.

3 – Les intérêts de la France ?

Il est apparu clairement à travers tout ce qui a été dit jusqu'à présent que le grand gagnant des programmes/jeux de G.P.B./D.M., c'est bel et bien la culture française. C'est elle qu'on valorise et qu'on propage dans ses dimensions littéraires, artistiques, linguistiques, et autres. Et si, ce faisant, on prépare la place à quelques intérêts politiques et économiques de la France, c'est tant mieux ! Car je ne veux pas croire que c'est un hasard si les programmes-jeux signés G.P.B./D.M. sont régulièrement entrecoupés d'annonces publicitaires financées par Peugeot et Renault...

Consommer une culture ce n'est pas seulement prendre une part active aux choses et aux événements de cette culture, c'est également y participer au niveau économique. Une voiture Renault ou Peugeot c'est plus que du [PAGE 36] Made in France tout court, c'est plusieurs centaines de milliers de francs qui prennent ou reprennent les chemins de la France.

A travers certains programmes R.F.I./ondes courtes c'est, je le répète, la présence de la France qu'on s'emploie à affirmer ! Et comme on n'est jamais présent pour les beaux yeux de la reine des tropiques, force nous est de prendre en compte les aspects politiques, économiques et culturels de cette présence[6]. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois que le culturel précède et fait bon ménage avec le politique et l'économique...

LA NATURE A HORREUR DU VIDE !

La nature, et plus particulièrement la nature contemporaine, a absolument horreur du vide. Et c'est la raison pour laquelle elle se permet d'inspirer les uns à combler impitoyablement les vides des autres. Ainsi, les systèmes d'information en Afrique étant criblés de trous de carence et de silence, les agences internationales de l'information gérées par « les ex-puissances coloniales et les impérialistes en général »[7] ont bien de quoi boucher ! Et elles n'y vont pas par quatre chemins!

C'est le lieu d'admettre que la presse en Afrique a dû se contenter jusqu'à présent d'un rôle secondaire de caisse de résonance de ces mêmes agences internationales dont l'ultime objectif est pourtant bien connu, à savoir, s'assurer « le monopole de l'information »[8] dont l'exercice est loin d'être profitable à l'Afrique. Paradoxalement, c'est souvent ce que la B.B.C., la R.F.I. la V.O.A., etc., ont dit vingt-quatre heures plus tôt qu'on nous ressert en bref et sans commentaire. Et c'est une des raisons pour lesquelles on ne peut pas raisonnablement blâmer ceux qui peuvent se le permettre de s'adresser directement à ces [PAGE 37] agences étrangères qui ont par ailleurs le mérite – ô combien ironique! – de nous renseigner, à leur manière bien entendu, sur ce qui se passe chez nous. Pour ne citer que l'exemple de la R.F.I., des émissions du genre « Afrique-matin », « Afrique-soir », « Vingt-quatre heures en Afrique », etc., n'ont apparemment aucune raison d'être sinon en tant qu'initiative visant à pallier les carences de notre presse parlée. La B.B.C., la V.O.A. ont, elles aussi, mis au point des programmes qui témoignent de la même préoccupation...

Et quand la presse en Afrique – la radio entre autres, n'est pas simplement caisse de résonance, alors c'est des sornettes dithyrambiques de mauvais aloi ou des déclarations démagogiques à ras de terre qu'elle rabâche à longueur de journée... Et ça, nul n'est obligé d'aimer non plus !

Sans compter que, les langues privilégiées de cette presse étant précisément les langues étrangères, la tentation est grande de se passer des prismes déformants et de s'adresser directement aux sources, et cela même si on n'y sert que des fariboles à certains moments de la journée !

Voilà brièvement exposés quelques-uns des facteurs qui, observés du point de vue de la radio poussent, quelquefois à leur insu, bon nombre d'auditeurs africains dans les labyrinthes des agences internationales où ils sont, plus souvent qu'on ne le pense, soumis à ce que j'appellerais volontiers les forces culturelles centrifuges.

Il est toutefois réconfortant de savoir que la P.A.N.A. (Agence Pan-Africaine de Presse)[9] qui se veut « une arme de plus pour la libération de l'Afrique »[10] est consciente de tous ces dangers ! Il n'a qu'à lui souhaiter beaucoup de courage dans ses efforts en vue de l'instauration d'un « nouvel ordre international de l'information »[11]...

EN GUISE DE CONCLUSION

Il était une fois, dans le bon vieux temps de Mademoiselle X, les jeux étaient clairs : on jouait à s'aliéner sans [PAGE 38] le savoir. Aujourd'hui, c'est par des détours à peine plus subtils, et pas du tout «aromatisés », que la domination et l'exploitation étrangères opèrent leurs ravages dans le Tiers-Monde en général, et en Afrique en particulier. Le culturel servant, hier comme aujourd'hui de catalyseur actif.

La R.F.I. n'a d'autre ambition que de contribuer pour sa part à la propagation du culturel[12] même si elle n'en a pas toujours l'air; même si cela prend quelquefois les apparences inoffensives ou anodines du jeu; un jeu dont le grand gagnant est sans conteste la culture française; le gros perdant étant la ou les culture(s) africaine(s).

On y verra peut-être plus clair d'ici au centenaire des ondes courtes[13] !

Avril 1982

Simon AGBE-CAKPO
Department of Modern European Languages
University of Ilorin
P.M.B. 1515 Ilorin
Nigeria


[1] Les occlusives bilabiales initiales, non voisées /p/ se substituaient à leurs homologues voisées /b/, stimulées par ce petit rien de préciosité qui éclaboussait de temps en temps le langage de Mlle X.

[2] Permettez le néologisme.

[3] Je demande pardon auprès des intéressés si par ignorance j'ai fait subir des distorsions orthographiques à leurs noms. A Partir de maintenant on se contentera de G.P.B. (pour Guy-Pierre Benette) et D.M. (pour Danielle Molcaut).

[4] Voir la onzième mesure préconisée par le Haut Comité de la langue française, Le Monde, Sélection hebdomadaire du 15 au 21 janvier 1981 : « Accroître la diffusion des productions audiovisuelles en langue française » (programmes de télévision, films, programmes de radio, disques, bandes magnétiques et cassettes en langue française).

[5] Cet aspect du problème a été partiellement abordé dans une précédente étude, Langues étrangères et sous-développement faite par S. Agbe-Cakpo. Voir Modern Language Association of Nigeria, Conférence de Benin City, mars 1980.

[6] A ce propos, il ne serait pas superflu de réécouter l'interview accordée par M. Olivier Stirne (orthographe ?), ancien secrétaire d'Etat français aux Affaires étrangères, à la R.F.I. à propos d'un projet de création d'une station R.F.I. au Gabon. C'était le 24 février 1981.

[7] Voir « La fin d'un monopole », Afrique-Asie, no 208, mars 1980, p. 25.

[8] Ibid., p. 25.

[9] Ma traduction...

[10] Voir « La fin d'un monopole », op. cit.

[11] Ibid., p. 25.

[12] Voir la quatrième mesure préconisée var le Haut Comité de la langue française, Le Monde du 15 au 21 janvier 1981 : « Mettre la radio et la télévision au service de la langue française. »

[13] C'est l'an dernier que la R.F.I. a fêté « le cinquantenaire des ondes courtes » !