© Peuples Noirs Peuples Africains no. 9 (1979) 183-185



A NOS AMIS ABONNES ET LECTEURS

P.N.P.A.

Nous vous demandons d'abord de bien noter notre nouvelle adresse :

3, rue de l'Asile Popincourt
75011 Paris. Tél. : 805.26.34

Nous rappelons qu'une camarade assure la permanence au siège de la revue de 9 heures à 13 heures, sauf mercredi et samedi. Les éditeurs, M. et Mme Mongo Beti, ne viennent à Paris qu'une fois par semaine, mardi le plus souvent. Pour les rencontrer, il est préférable d'écrire au moins une semaine à l'avance, afin de convenir d'un rendez-vous ferme.

Nous avons dû quitter la rue des Pyrénées où nous étions en butte à toute sorte de tracasseries et d'incommodités auxquelles nos puissants ennemis n'étaient certes pas étrangers. Le statut ambigu et incertain de cet immeuble de bureaux nous ôtait tout recours contre ses administrateurs en cas de défaillance; or les défaillances y étaient monnaie courante : il est arrivé qu'on égare notre courrier, y compris des titres de paiement. Plus troublant encore et plus grave est ce qui nous est arrivé le 15 mars 1979, jour de sortie de presse du numéro double 7/8 contenant un important dossier sur Amnesty International Section Française : ce [PAGE 184] jour-là précisément, alors que les appels commençaient à crépiter sans interruption, on est venu arracher notre téléphone en arguant de prétextes techniques obscurs, à vrai dire totalement infondés, puisque nous étions parfaitement en règle dans le paiement de nos redevances. Imaginez quel a pu être notre désarroi.

Dans notre nouveau local, nous serons du moins garantis contre de telles surprises.

Nous vous annonçons aussi que, pour échapper à la nécessité de publier chacune de nos parutions au prix de placards coûteux dans la grande presse, et exception faite du numéro 9 que voici, dont la publicité se fera comme d'habitude dans les journaux, nous avons décidé de faire paraître désormais chacune de nos livraisons à la même période, régulièrement, soit dans les quinze derniers jours de la période considérée. Ainsi, le numéro de janvier/février paraîtra toujours entre le 15 et le 28 (ou 29) février; le numéro de mars/avril entre le 15 et le 30 avril; le numéro de mai/juin entre le 15 et le 30 juin, etc. Par exemple, nous sortons ce numéro 9 (mai/juin 1979) entre le 15 et le 30 juin. Nos lecteurs sauront ainsi à quelle période demander la revue à leur librairie ou la commander chez nous.

Toutefois, compte tenu des vacances d'été, en raison desquelles les imprimeries sont fermées durant le mois d'août, le numéro de juillet/août de chaque année paraîtra, non point entre le 15 et le 31 août, suivant la règle, mais dans la première quinzaine de septembre. En revanche, le numéro de septembre/octobre paraîtra chaque fois normalement, soit entre le 15 et le 31 octobre. Et ainsi de suite jusqu'à l'été suivant.

Nous sommes résolus à nous conformer rigoureusement à cette règle de régularité, quitte, s'il nous arrivait d'être à court de textes (comme il est malheureusement à craindre, malgré l'intérêt croissant que nous manifestent d'éventuels collaborateurs aussi bien africains qu'européens), à nous résigner chaque fois, mais le moins souvent possible, à sortir des numéros d'un volume réduit (par exemple 160 pages au lieu de 192).

Pour rattraper le retard que nous traînions depuis le numéro 2, et qui était dû à une sombre affaire de local exposée en son temps, nous avons dû recourir à la facilité du numéro double (janvier-avril 1979). Nous demandons à nos amis de nous pardonner ce qui a pu leur paraître une [PAGE 185] désinvolture, mais qui s'est imposée à nous comme la seule solution possible.

En tout cas nous vous demandons de croire que nous avons la ferme intention de remplir, au moins autant qu'il est en notre pouvoir, toutes les obligations implicitement définies par la confiance que vous avez bien voulu placer dans une entreprise sans doute excessivement ambitieuse, puisque, comme nous l'avons déjà dit, elle n'a point de précédent dans l'histoire des Noirs colonisés par la France.

P.N.-P.A.